2 - 30 avril 2022

Guénaëlle de Carbonnières

VERNISSAGE

le 2 avril à 14h30 

Pour créer du lien sur le plateau de la Croix Rousse, la galerie Françoise Besson et Guénaëlle de Carbonnières sont heureuses de répondre à l’invitation de la Galerue, pour créer une résonance avec l’exposition Au creux des pierres, les plis du temps.

Cette exposition personnelle de l’artiste, visible jusqu’au 14 mai au 10 rue de Crimée, met en lumière notre rapport au passé et les conditions d’apparition des images, par le vecteur de l’archéologie : la dimension tangible – nécessairement fragmentaire et incomplète – des pierres qui nous relient aux civilisations passées, permet une exploration de notre psyché, à la fois collective et personnelle.
Galerue et Galerie Françoise Besson se relient donc, durant le mois d’avril, pour proposer un parcours croix-roussien autour du travail de l’artiste.

Biographie

Née en 1986 à Paris, Guénaëlle de Carbonnières travaille entre Mâcon et Lyon. Son travail est représenté par les galeries Binome à Paris et Françoise Besson à Lyon. Initialement formée en philosophie, elle est agrégée en Arts plastiques et diplômée en Arts et Médias numériques à Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. Sa pratique artistique mêle photographie, estampe, dessin, sculpture et installation. Explorant les conditions d’apparition des images, son travail interroge la mémoire collective à travers la notion de patrimoine et l’archéologie. Ses travaux proposent différentes strates de visibilités qui mettent en tension surface et profondeur, latence et présence : superpositions, accumulations, recouvrements, surimpressions et jeux de transparences évoquent le fonctionnement de la mémoire.

Œuvres présentées

Série Désintégration, 2021

Encres, pierre noire et fusain sur carton bois, 100 x 70 chacun

Des supports utilisés durant la réalisation de l’installation Entre-temps (visible à la galerie Françoise Besson) en ont recueilli les traces graphiques. De cette trame naissent de nouveaux dessins, jouant sur la nuée de points semblant faire jaillir ou désintégrer des bâtiments de Palmyre.
Les supports en carton bois, voués à s’assombrir progressivement, rappellent l’entropie inhérente au sujet de ces dessins ainsi que les pages de livres qui jaunissent au fil du temps. 

Série Chute temporelle, 2021

Techniques mixtes sur tissu, cadre, dimensions variables

Des ruines se distendent sur des tissus lâches et translucides, dont les plis s’apparentent à ceux du temps. Présentés sur des cadres, ils ne s’y accrochent que pour mieux s’en détacher, l’image s’écoulant ainsi hors de ses limites. La gravité les fait chuter, les plis les rendent mouvants. Les valeurs du noir et du blanc sont travaillées de manière diluée, de façon à dissoudre les formes fantomatiques.

Plus d’infos 

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• Insta :  @guenaelledc

• Web :  www.guenaelledecarbonnieres.com