4 - 27 septembre 2025

 

Éric Rolland Bellagamba



Vernissage
Jeudi 4 septembre à 18h

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Éric Rolland Bellagamba est né en 1956 à Arles où il vit et travaille. Les créations d’Éric Rolland Bellagamba sont multiples Il croise les disciplines artistiques, peinture, sculpture, écriture, créations lumière. Qu’elle soit réelle, figurée, symbolique, la lumière est un élément récurrent dans ses oeuvres.

 

Son travail est présenté dans les galeries, salons du livre, bibliothèques en France et à l’étranger. Des oeuvres sont acquises par les collections publiques, les musées et artothèques.

 

Artiste plasticien

Camargue, Arles, Vénus, le Rhône, paysages, patrimoine, eau, vent et soleil, les éléments et symboles de sa culture sont des sources d’inspiration et de questionnement permanents. Ses oeuvres sont les témoins d’une recherche sensible et contemporaine.

 

Auteur et illustrateur

Gallimard, Grandir, Lirabelle, Papiers Coupés, SD Edicions Barcelone, Jacabook Italie, Winioux. Sous le nom de Bellagamba, plus de trente albums jeunesse ont été publiés dans différentes maisons d’éditions. Il collabore avec des artistes japonaises, italiennes, iraniens, libanais. Ses ouvrages sont traduits en italien, occitan, catalan, arabe, japonais.

 

Concepteur lumière

Éric Rolland Bellagamba a créé la lumière permanente des monuments de la ville d’Arles classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, de l’Église Saint Vincent de Paul les Réformés de Marseille, de la Basilique de Saint Maximin. Il intervient régulièrement pour le spectacle vivant et les expositions dans les musées, notamment depuis 2014 à la Fondation Van Gogh d’Arles.

 

 

 

 

Série Nomade 

Sur une série de peinture d’Éric Rolland Bellagamba " Nomade" est le titre générique. Il s’agit de peintures de formats variés. Un personnage, seul, vu de dos, chemine une sorte de rêverie désertique. De tableau en tableau sa position n’est pas la même. Il est donc question d’un parcours. La vision est toujours frontale, la silhouette semble pénétrer peu à peu la densité d’un rideau de scène où chatoie un brouillard coloré très lumineux. Les matières sont opulentes, l’or est présent, et cependant ces oeuvres sont empreintes d’humilité, désencombrées de tout accessoire. L’ambiance minimale pourrait renvoyer à Turner ou à Claude Monet. Nous sommes dans la peinture-peinture. Libre, joyeuse, somptueuse, fière d’elle-même. Ces peintures répétitives, presque obsessionnelles ? Elles racontent une histoire, pour chacun, à chacun. Proches de la perfection, elles demandent d’être prolongées par un apologue personnel. Il est fort difficile de passer sans réagir, de les affronter sans s’arrêter. L’artiste, maître en nomadisme, nous tient sous son regard. Il a quelque chose à nous faire dire. Quelles intuitions nous visitent-elles, pour quelles vérités ? La Vie sans doute. La Vie rendue possible et attractive par les lueurs, parfois les éclats, du lointain. Si fortes, si totalement présentes, qu’elles s’imposent et emplissent la totalité du champ de vision. Impossible de leur échapper. Alors commence la longue marche d‘un apprentissage jamais fini. Le nomadisme ignore la cesse. Il convient de viser ces lueurs les sachant inatteignables. Tenter seulement de progresser jusqu’au plus près, comme de parvenir à la margelle du puits, à l’oasis. Apercevoir la Terre Promise suffit, nul besoin de la posséder. Le but est atteint dès lors qu’on s’en approche suffisamment pour le contempler. Vérifier, et puis lâcher prise. Le chemin est accompli. Bienfaisante sérénité. Être disponible à ce qui se présente, accepter de recevoir l’inattendu, conditions pour envisager la plénitude, enseignent ces peintures. Elles disent aussi que la Vie n’a pas de prix, qu’elle n’est presque rien, à peine une biffure sur l’éternité. Jean Klépal – février 2017

 

Série Sixtine

Janvier 2019, un nouveau séjour à Rome, émotion toujours présente devant la Pietà dans l’opulence de la Basilique Saint Pierre. Je délaisse la Sixtine. Le gris mouillé et glacé, la lumière incertaine de janvier auraient pu en être les raisons. Le souvenir me suffisait-il ? Celui des flots de visiteurs venus ajouter une ligne à leur catalogue de voyage ou celui de la nuque endolorie par la vision en contre-plongée. Peu importe la négligence, l’or et l’outremer pouvaient encore honorer la mémoire et dire l’art. Sur la toile, des êtres emblématiques, étonnés, révoltés, dévoués s’oublient dans les fastes du sacré. S’il suffisait de lever les yeux au ciel pour atteindre le Paradis, ici bas ne serait plus qu’un désert assoiffé de nature et d’humanité. Dans le carré de la terre, il est question de peinture pour saluer le maître. Éric Rolland Bellagamba - fevrier 2019

 

 

Plus d’infos 

• Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

• Web : https://www.ericrolland.com

• Tél. : 06 62 70 24 19

 

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