4 - 30 janvier 2021

Alexandre Roche

Il est ouvrier maçon et autodidacte en photographie. Ses références sont sa réalité, et le monde dans lequel il vit.

L’objet de son travail : Seul l’humanité dans son ensemble l’intéresse. Il essaie avec ces images de poser des questions sur la sincérité et l’utilité de nos actes, mais il en découle le plus souvent une forme d’absurdité.

Nos rêves d’enfant une fois devenu adulte ne semblent être que chimères, nous les réfutons, mais paradoxalement nous courons après, et à leurs tours nos rêves d’adultes deviennent nos propres mensonges, et nos mensonges des vérités ainsi de suite ainsi de suite… !

Il ne parle pas de beauté, d’esthétique et encore moins ne pose de questions sur l’art.

Comment interprète-il son travail ?

Chercher à faire grimacer le réel. Parce que les réalités sont la source de l’utopie. Tantôt un réel insupportable dont on veut se défaire et tantôt un réel si riche de promesses et d’espoirs que l’attente d’un avenir radieux est trop longue. Tantôt encore le réel n’est plus supportable.

La finalité de l’utopie n’a pas d’importance, à la façon du philosophe : le but c’est le chemin. Au milieu des contingences, l’utopiste a de la ressource. Tel l’ingénieur, concevoir avec la matière présente aux alentours… des dispositifs.

Ce ne sont que des questions, des propositions, juste son propre regard.

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